aurely001 2009

Hohenbourg

Non loin du Fleckenstein, le Hohenbourg présente deux types d'appareillages. La partie la plus ancienne (XIIIe s.) était concentrée autour du rocher central flanquée d'un mur bouclier. Au XVIe s., une campagne de construction est entreprise par Franz de Sickingen; le château est doté d'une tour flanquante équipée pour armes à feu, qui fait office de barbacane, ainsi que du portail d'entrée aux riches décorations Renaissance. En 1263, la seigneurie Puller de Hohenbourg, probablement en parentée avec les Fleckenstein, dominait un territoire non négligeable. C'est certainement à cette époque que fût construit le château. A la mort du dernier Hohenbourg en 1482, le château passe aux mains des Sickingen qui l'équipent d'une barbacane pour armes à feu. A la chute de cette dynastie, le château est ruiné. Le Hohenbourg ne sera reconstruit qu'entre 1571 et 1590. Tout comme le Fleckenstein, le Hohenbourg est détruit vers 1680, lorsque Louis XIV ordonne que toutes les forteresses soient rasées.

Un des plus célèbres membres de la famille des Hohenbourg fut Konrad Puller. Il fut au service de Rodolphe de Habsbourg et compte parmi les plus grands troubadours du Moyen-Age. Il est envoyé de force vers le front de l'Est dans la guerre contre Ottokar II.
La vie du dernier de la lignée des Puller de Hohenbourg, Richard, est truffée de guerres et de querelles avec son voisinage (notamment Frédéric de Fleckenstein, qui l'accuse de sorcellerie). Il est enfermé un temps au château de Greifenstein où il aurait avoué ses crimes, puis condamné pour actes de sodomie et brulé vif en 1482 à Zürich.

La ruine du château

On ne manquera pas d'apprécier la porte d'entrée avec ses décorations de style Renaissance, emblême du Hohenbourg. La montée à la plateforme haute offre une vue splendide sur son voisin, le Fleckenstein, ainsi que sur les Vosges du Nord et le Wasgau palatin. De la-haut, on distingue bien la barbacane en forme de fer à cheval en contrebas.
Un puits, profond de 130m assurait l'approvisionnement en eau. Dans la partie est, plus récente, on accédait aux étages du palais par un escalier en colimaçon dont il reste la porte d'entrée (1587) et quelques marches.

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